Pour une inclusion sociale des migrations

Travail en commun entre étudiants et passeurs de culture à l'Université

 

Paris VLe volet formation du projet européen Migrantour est entré dans sa phase active le mardi 18 novembre à l’Université Paris V Descartes avec la participation d’une vingtaine de membres de la formation issus des migrations et des étudiants du Master Ethnologie qui réalisent un travail en commun sur différents quartiers et thématiques de la région parisienne. Cette coopération porte sur un programme de valorisation culturelle et touristique de l’immigration dans plusieurs quartiers de Paris et sa région.
Travail en commun
Elle prend la forme de binôme pour mener ensemble des enquêtes anthropologiques sur le terrain francilien (repérage spatial, recueil de témoignages, d’objets, travail théorique). Il s’agit de mettre en perspective une série d’observation et d’entretien sur la vie des habitants des quartiers identifiés en lien avec les migrations du territoire : comprendre leurs parcours, leurs expériences, leurs lieux de vie et environnements, leurs relations sociales, leurs pratiques culturelles…
Participants à la formation Le fruit de ce travail en commun inédit ajouté aux autres disciplines de la formation, qui se déroule par ailleurs au Musée de l’histoire de l’Immigration, permettra de cristalliser un ensemble de parcours urbains ou suburbains interculturels où les migrants joueront un rôle déterminant en animant – en tant que guides/passeurs de culture – les futures balades touristiques alternatives.
IMG_0749 Cette approche collaborative introduit une inclusion sociale du migrant puisque ce dernier n’est plus le spectateur passif et anonyme de la Cité mais participe bien à son édification en valorisation son quartier avec son histoire, ses différents patrimoines bâti et vivant et son propre parcours singulier. En travaillant sur le terrain francilien qu’il connait de façon empirique, il établit un lien avec les autres habitants, les commerçants, les membres d’association de quartier, de lieux de culte…et une relation d’échange et de complémentarité avec les étudiants de l’Université qui connaissent peu ou prou les migrations du territoire.
En devenant le « Passeur » d’une culture ou d’un quartier, il nourrit l’imaginaire du voyage d’une altérité personnelle, concrète et immédiate : celle de la migration qui, comme le tourisme, est aussi le produit d’un déplacement spatial.

Partance pour la Kakhétie

Migrantour 

 

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